Trouver dans la page

WEBISTIQUEMENT CORRECT


1 PAYS A LA UNE
GEOPOLITIQUE
ECONOMIE &
BOURSE
Contactez-nous

ACCUEIL

Présidentielles 2002

ETUDIANTS
MEDIAS
SOCIETE
Codes


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Notre équipe est ouverte
Si vous désirez participer à l'élaboration de Webistiquement Correct ,
n'hésitez pas à nous contacter :

webimaster@
altern.org

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un Pays à la Une

Explication de la crise politique au
Venezuela : Conflits d'intérêt aux
pays de l'or noir sud-américain

 

Les faits officiels :
Les médias, les syndicat et le patronat se révoltent

Mercredi 10 Avril 2002, le leader syndical Carlos Ortega, président de la Confédération des Travailleurs du Venezuela (CTV) et le président de la principale organisation patronale Fedecamaras, Pedro Carmona, ont appelé à une grève générale; à la tête d'une foule de 50 000 manifestants, ils exigent le départ du président Hugo Chavez. Paradoxalement, lorsque Pedro Carmona est élu l'année dernière à la direction du puissant syndicat patronal vénézuélien (Fedecamaras), c'est pour renouer le dialogue interrompu depuis presque trois ans entre le secteur privé et le gouvernement d'Hugo Chavez. Choisi pour ses qualités de dialogue et son ouverture, cet économiste âgé de 61 ans, ayant dirigé diverses entreprises pétrochimiques, perdra rapidement patience face au refus du gouvernement de négocier. Malgré son attitude conciliatrice, Hugo Chavez n'a jamais voulu voir en lui qu'un représentant de l'oligarchie et n'a pas cessé de l'accuser de vouloir abattre son gouvernement. Libéral en économie comme en politique, il reproche à Hugo Chavez son "manque de consultation et de respect des principes de la participation citoyenne établis par la Constitution et les lois". Lancée mardi par la CTV et Fedecamaras pour soutenir les cadres du groupe pétrolier PDVSA, en conflit avec le gouvernement depuis un mois, la grève générale a été reconduite d'abord pour vingt-quatre heures, puis de manière illimitée. Avec le soutien actif de l'opposition, les organisateurs du mouvement ne cachaient plus que leur objectif était politique et qu'ils entendaient obtenir le départ de Hugo Chavez, ancien lieutenant-colonel putschiste qui avait été triomphalement élu en 1998 sur un programme de lutte contre la pauvreté et la corruption. Hugo Chavez a multiplié les affrontements avec les chefs d'entreprise, les principaux médias, l'Eglise catholique et les syndicats, et sa popularité s'est dangereusement effritée au cours des derniers mois. Le 10 décembre 2001, le Venezuela avait déjà été paralysé par une grève nationale de protestation contre une série de réformes économiques menaçant de conduire le pays à la "collectivisation", selon les détracteurs de M. Chavez. La nomination d'une nouvelle équipe dirigeante chaviste à la tête de PDVSA, l'une des dix premières entreprises mondiales, a servi de détonateur à la crise de début avril. Les cadres du géant pétrolier se sont rebellés contre cette atteinte à l'autonomie de l'entreprise. L'aggravation du conflit a ralenti les opérations des principales raffineries et a entravé le chargement des tankers, mettant en péril le plus important secteur d'activité du pays. Avec la victoire d'Hugo Chavez, en décembre 1998, la débâcle des partis traditionnels a rapidement conduit les médias à occuper le vide et à incarner une opposition de plus en plus virulente. "Les médias sont devenus des acteurs politiques partisans", explique Antonio Gonzalez. Ils sont devenus, selon lui, une composante essentielle de cette auto-dénommée "société civile organisée" qui, jeudi 11 avril, a cru pouvoir en finir avec un président démocratiquement élu. "Les médias ont été partie prenante de la conspiration contre Chavez", n'hésite pas à déclarer un reporter, qui dénonce l'autocensure que lui et ses collègues se seraient imposée. Les évènements commencent Jeudi 11 Avril : - Des manifestants anti-Chavez et des contre-manifestants s'affrontent à Caracas : au moins 15 personnes sont tuées et 350 blessées -. Alors que la violence fait rage aux abords du palais de Miraflores, Hugo Chavez ordonne la suspension de la diffusion de cinq chaînes de télévision privées qu'il a accusées de participer à "un plan de conspiration" en utilisant des fréquences qui leur sont concédées par l'Etat. Victor Ferreres, le président de Venevision, l'une des chaînes visées, a protesté contre ce qu'il a appelé "un nouvel acte de confiscation du droit à l'information". - Une dizaine d'officiers supérieurs des armées et de la garde nationale entrent en rébellion contre Chavez. - M. Chavez quitte le palais présidentiel sous escorte armée, puis est emprisonné. Vendredi 12 avril : - Le commandant de l'armée de terre, le général Efrain Vazquez, annonce que M. Chavez veut démissionner et que deux généraux négocient sa reddition. - A l'aube, le général Efrain Vasquez Velasco, commandant en chef de l'armée de terre, annonce qu'une commission de hauts gradés négociait avec Hugo Chavez les conditions de son départ. Guaicaipuro Lameda, l'ancien président de PDVSA, limogé par Hugo Chavez il y a un peu plus d'un mois, pour sa part, précise que des discussions sont en cours entre la hiérarchie militaire et la société civile pour constituer une "junte de transition afin de garantir la gouvernance et reconstruire l'ordre institutionnel". Tout au long de la soirée, généraux et amiraux se succèdent devant les caméras de télévision pour condamner les violences qui venaient d'ensanglanter Caracas et prendre leurs distances avec le président, enfermé avec ses ministres au palais de Miraflores. Le général Vasquez Velasco dénonce les "groupes armés se disant bolivariens" et demande pardon à la population à la suite des sanglants événements de jeudi. "J'ai ordonné à tous mes commandants de rester dans leurs unités, ce n'est pas un coup d'Etat, ce n'est pas une insubordination, c'est une manifestation de solidarité avec l'ensemble du peuple vénézuélien", déclare-t-il, entouré des membres de son état-major. - Le patron des patrons, Pedro Carmona, est désigné à la tête d'un gouvernement provisoire autoproclamé. - M. Carmona annonce de nouvelles élections législatives avant décembre et une présidentielle d'ici à un an. - Le gouvernement intérimaire autoproclamé décrète la "réorganisation des pouvoirs publics" avec notamment la destitution de tous les magistrats de la Cour suprême. - M. Carmona révoque les 49 décrets-lois promulgués l'an passé par M. Chavez et violemment critiqués par l'opposition. - Le gouvernement autoproclamé dissout l'Assemblée nationale. Samedi 13 : - Pillages et émeutes à Caracas, et dans d'autres régions de l'intérieur du pays. - M. Chavez est transféré à l'île de La Orchila, à 150 km au nord de Caracas, dans la mer des Caraïbes. - Des centaines de manifestants pro-Chavez marchent sur le palais présidentiel de Miraflores. - M. Carmona s'enfuit du palais présidentiel. - L'armée de terre exige le rétablissement du pouvoir législatif. - M. Carmona annonce que M. Chavez va partir à l'étranger. - Les ministres de M. Chavez investissent le palais présidentiel, en même temps que des milliers de partisans du président renversé. - M. Carmona annonce le rétablissement de l'Assemblée nationale. - Le ministre de l'éducation supérieure de M. Chavez, Hector Navarro, affirme que les militaires fidèles à Chavez exigent sa libération avant dimanche 02h00 GMT et menacent d'une "action militaire" si ce délai n'est pas respecté. - M. Carmona annonce sa démission, le vice-président de Chavez, Diosdado Cabello, assume la présidence. - M. Carmona, ses "ministres", et son état-major sont arrêtés. - Diosdado Cabello annonce "le rétablissement de l'ordre constitutionnel". Dimanche 14 : - Hugo Chavez quitte l'île d'Orchila - Il fait son entrée dans l'enceinte du palais présidentiel, sous les vivas de la foule. - Hugo Chavez est officiellement rétabli dans ses fonctions de président.

La piste américaine

Afghanistan, Philippines, Yémen, Géorgie, Indonésie…la lutte contre le terrorisme ne fait que commencer. Après avoir finie celle-ci, Georges Bush devra lancer sa guerre contre "l'axe du mal" et ses alliés, c'est à dire contre tous ceux qui pourraient entraver l'action des troupes US afin d'éradiquer les menaces qui sont l'Irak, l'Iran et la Corée du Nord. Quel est le lien avec le Venezuela? Le gouvernement américain nécessite un appui de la communauté internationale pour mener à bien son combat contre le mal. Par exemple, après avoir envahit l'Afghanistan et préparer le terrain (gouvernement pro-occidental) pour la construction de son oléoduc, son objectif premier actuellement est d'attaquer l'Irak. Le grand rêve de Bush père va devenir réalité grâce à Bush fils...oh non, bien sur ce n'est pas une question d'accomplissement personnel de la famille Bush!. La guerre en Irak servira à se "prémunir du risque d'utilisation d'armes guerrières irakiennes contre les Etats-Unis". Mais cité dans "The Philadelphia Inquirer", Henry J.Hyde, président de la commission de la Chambre sur les Relations internationales américaine précise "le président devra établir sans ambiguïté que les frappes américaines répondent à une provocation avérée "démontrée par les services de renseignement américains, s'il veut lancer une offensive dans les pays de " l'axe du mal". Dans la continuité de cette idée, il tente de résoudre le conflit israëlo-palestinien afin de recueillir le soutien des pays arabes voisins, qui pourraient devenir des alliés. Même la grande alliée, l'Arabie Saoudite craint des levée de boucliers de la part de sa population, cette dernière pense fermement que les USA soutiennent l'état hébreu contre les Palestiniens. Alors, on prépare le terrain chez les alliés sûr comme le Koweït, au Qatar, au Emirats arabes unis et au sultanat d'Oman en y améliorant ses bases aériennes et ses équipements.
Retour en Amérique Latine : pendant que Colin Powell rentrait de Palestine sans résultat, le président des Etats-Unis rencontrait Pastrana, le président colombien. Accompagné des leaders du Congrés américains, Bush a demandé au Congrés de procurer des hélicoptères et des aides pour lutter contre la drogue colombienne. Comme le précisait Pastrana, "Nous (USA et Colombie) avons un ennemi commun qui est le narco-terrorisme". Afin de cautionner un soutien à la Colombie, il renchérit déclarant : "Ces dernières semaines, ces derniers mois, ce que nous avons eu dans notre pays est la raison pour laquelle nous demandons l'aide des USA pour lutter contre le narco-terrorisme, l'aide du monde pour se battre contre cet ennemi commun, avec cette violence financée par la drogue". Par conséquent, les USA et le pays de Pablo Escobar ayant un ennemi commun, tous les amis de leur ennemi sont leurs ennemis. Et le Venezuela est reconnue comme étant une base d'entraînement pour les FARC, un groupe terroriste révolutionnaire de gauche qui sévit en Colombie. Beaucoup à Bogota, soupçonnent le gouvernement d ' Hugo Chavez d'une certaine bienveillance envers les guérillas locales, voire de complicité active. La rencontre eut lieu après le coup d'état, mais l'amitié américano-colombienne est de longue date. Cependant, les deux pays ont des liens commerciaux forts avec le Venezuela, il est le deuxième partenaire de la Colombie, le 6ème producteur mondial de pétrole et le quatrième fournisseur des Etats-Unis (dépassant les ventes de l'Arabie Saoudite durant une courte période). Dés son arrivée au pouvoir en 1998, le président Chavez a eu l'audace de défier les USA, il a fait multiplier les cours du pétrole par trois de 1998 à 2000 en relançant le pouvoir de l'Opep. Le secteur pétrolier contribue à hauteur de 27 % au PNB et représente 90 % des recettes d'exportations de ce pays proche de Cuba. De plus, Washington était irritée par les foucades de Chavez, sa visite à Saddam Hussein et sa manière de s'apitoyer sur les victimes afghanes des bombardements américains.

Lors des évenement venezueliens, les USA ont été pris en flagrant délit de non-respect de la démocratie en acceptant (qui ne dit mot consent!) le coup d'état anti-Chavez. Un ancien dirigeant mexicain déclare anonymement, dans le Washington Post du 16 avril, que l'administration Bush, "est le multilatéralisme à la carte et la démocratie à la carte". Dans le New York Times du 17 avril, un diplomate anonyme assure que Otto Reich, l'adjoint au secrétaire d'Etat pour les Amériques, nommé il y a trois mois par le président George W Bush, a tenté, dans l'après-midi du 12 avril, de dissuader les putschistes de dissoudre le Congrès. Mardi, le porte-parole de la Maison Blanche, Ari Fleischer, expliquait que lorsqu'il avait imputé la responsabilité de la crise au président vénézuélien et souligné que ce dernier avait donné sa démission, c'était avant que la dissolution du Congrès et de la Cour suprême par les auteurs du coup d'Etat. Au même moment, les chefs d'Etat du Mexique, du Costa Rica, d'Argentine, du Paraguay s'élevaient, eux, contre le renversement d'un président démocratiquement élu. L'équipe de M. Bush ne parvient pas à convaincre qu'elle ignorait les projets des adversaires de M. Chavez. Mercredi matin, un collaborateur du président, s'exprimant off the record, assurait que l'administration n'était pas informée précisément qu'un coup d'Etat était en préparation. Les diplomates admettaient pourtant, ces derniers jours, qu'ils avaient reçu des visites et des messages des anti-Chavez, y compris de Pedro Carmona, l'éphémère président. Les opposants voulaient savoir comment serait accueillie, à Washington, une initiative de leur part. Les mêmes diplomates assuraient avoir condamné toute démarche "extra-constitutionnelle". Cependant, les entretiens téléphoniques de M. Reich, dans l'après-midi du 12 avril, prouvent que le contact était maintenu avec les putschistes. Le même jour, selon le Washington Post, M. Reich s'adressait aux ambassadeurs d'Amérique latine pour leur dire que les Etats-Unis n'approuvaient pas ce qui s'était passé à Caracas, mais que M. Chavez l'avait bien cherché. Le lendemain, au cours de la réunion de l'Organisation des Etats américains (OEA), dont le siège est à Washington, le représentant des Etats-Unis reprochait aux pays qui proposaient de condamner le coup d'Etat de s'émouvoir davantage de cette violation de la démocratie que de celles dont M. Chavez s'était rendu coupable, selon lui, depuis deux ans. Ce n'est que dans l'après-midi de dimanche - le président destitué ayant été ramené au pouvoir - qu'un communiqué de la Maison Blanche a approuvé l'envoi d'une mission d'enquête de l'OEA. L'attitude de Washington est si suspecte, aux yeux des partisans de M. Chavez, que le département d'Etat a invité les fonctionnaires de l'ambassade des Etats-Unis à Caracas, dont la présence n'est pas indispensable, à quitter le pays.

Le grand ami cubain


Castro et Chavez

En acceptant le coup d'état, les Etats-Unis ont voulu destitué
un allié de Cuba qui malheureusement avait été élu
démocratiquement. Mais le très cher Chavez est un
révolutionnaire dans l'âme, dans un climat d'instabilité politique
en 1992, il n'avait pas hésité à tenter un coup d'état qui fut très
vite étouffé. Pendant que tout les médias occidentaux annonçaient en grande pompe la mort politique de Chavez, les journalistes insulaires soutenaient le président et assuraient qu'il n'avait pas démissionné. La résolution de l'ONU illustre cet position d'allié. Après avoir été condamné à trois reprises (1999, 2000, 2001) pour "la persistance de violations des droits de l'homme et des libertés fondamentales", Cuba a subi un nouveau revers, vendredi 19 avril, lors de la 58e session de la Commission des droits de l'homme de l'ONU (CDH) à Genève. La résolution, déposée par l'Uruguay et adoptée (23 pour, 21 contre et 9 abstentions) invite le gouvernement cubain "à s'efforcer de réaliser des progrès (...) dans le domaine des droits de l'homme, civils et politiques". Le texte encourage également La Havane "à adhérer au pacte international relatif aux droits civils et politiques et au pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels". Parmi les onze pays latino-américains membres de la Commission, seuls deux pays ont voté contre (Cuba, Venezuela), deux se sont abstenus (Brésil, Equateur) et les autres (Argentine, Chili, Costa Rica, Guatemala, Mexique, Pérou) ont soutenu le texte de l'Uruguay. C'est la première fois que Cuba est mis en cause par ses voisins, qui ont à cette occasion affronté leur opposition interne, en particulier au Mexique et au Pérou, où "le soutien à Cuba contre l'impérialisme américain" demeure très vif. Donc, le Venezuela de Chavez et Cuba sont très liés. La Havane n'a pas hésité à aider Chavez dés le soir du coup d'état. D'après le quotidien cubain "Juventud Rebelde", Castro a tenté d'envoyer un avion au palais Miraflores afin de libérer le président des griffes de l'armée. A la demande de Chavez, Fidel Castro a également contacté les ambassadeurs de 21 pays pour organiser l'envoi d'un avion qui aurait été rempli de diplomates étrangers afin qu'il puisse atterrir et amener le président déchu sur l'île exclue. Chavez menaçait de s'immoler avec 300 cadres bolivariens et la Garde d'Honneur mais des militaires dissidents le transfèrent sur une île à 150 km de Caracas. Sachant cela, Castro déclara immédiatement, qu'il enverrait son "meilleur avion" pour ramener Chavez au pouvoir, ce qu'il fera peu aprés. D'après le journal vénézuélien "El Nacional", José Maria Aznar a avoué mercredi au Parlement espagnol avoir été informé de ce plan d'aide au retour au pouvoir et c'est la raison pour laquelle il n'avait pas condamné le coup d'état.
De plus, Chavez était un grand allié commercial de Cuba, le venezuela fournit la moitié des importations cubaines et livre 53000 barils de pétrole par jour. La chûte de Chavez et le passage à un régime pro-occidental, avec Carmona, aurait conduit à une scission de l'"amitié cubano-chaviste" En parallèle, on a pu lire dans un journal de La Havane, que Cuba accusait les Etats-Unis d'avoir tenter de troubler l'ordre dans le pays . Le ministre des affaires étrangères cubain, Felipe Pérez Roque accuse les diplomates étasuniens de monter une conspiration anti-castristes. Le Vendredi au lendemain du coup d'état au Venezuela, la télevision cubaine annonçait que des fonctionnaires nord-américains distribuait des récepteurs radios au dissidents pour leur permettre d'écouter "Radio Martí de Miami" dont la programmation est anti-castriste. Et ceci, dans l'intention de déstabiliser un Castro qui n'aurait pu gérer deux crises à la fois.

Soupçon, intérêt financier et géopolitique, les Etats-Unis ne doivent pas être hors de ce coup d'état raté, mais il est étonnant de voir que Chavez soit revenu au pouvoir. Les USA ont-ils oubliés de lancer l'arme de la propagande? Pourquoi auraient-ils échoué à cet art du coup d'état dont ils connaissent si bien toutes les ficelles? Dans les années 70, en Argentine et au Chili, il avaient réalisé des coups de maître en y plaçant des dicatateurspro-occidentaux, mais la situation était bien différente en pleine guerre froide.
Aujourd'hui, le trouble demeure autour de ce "golpe de estado" au pays de l'or noir sud-américain.

Webistiquement Correct- publié le 21/04/2002


.

Et toujours sur le site:

- NO LOGO : fiche du livre anti-mondialisation

- L'illusion dans la fusion

- Qui contrôle nos médias en France ?

- "L'euphorie perpetuelle ", un essai sur le bonheur

 

 

 

 

 

 

 


Pastrana rencontre Bush